PARCOURS
Là où tout à commencé
Revenons là où tout a commencé, c’est-à-dire au temps où mon physique de garçon manqué m’a valu des moqueries blessantes, auxquelles s’est ajouté le jugement de mon médecin qui m’a dit que je devais faire attention à mon poids.
A partir de ce moment-là, j’ai nourri en silence, l’obsession d’entrer dans les normes du « corps idéal », que j’interprétais par la perte de quelques kilos. Ce mal-être qui ne cessait de grandir m’a poursuivie jusqu’au moment où, en terminal, on devait choisir une orientation. Pour tenter de gommer mes formes visiblement inacceptables, je lisais tout ce qui concernait l’alimentation, jusqu’à tenter de mettre en pratique les informations. Seulement, je trouvais tout et son contraire, c’est pourquoi, j’ai finalement opté pour des études de diététicienne, pensant acquérir des connaissances pour atteindre mes objectifs.
Je m’imaginais après 2 années d’études, libérée de mes quelques kilos en trop et retrouver un minimum d’amour et de respect pour moi-même. Mon plan paressait parfait.
Mais la réalité a été très différente. Certes, j’ai validé mon diplôme, appris à personnaliser un plan alimentaire et autre théorie, mais je n’arrivais pas à mettre en pratique ce que je savais. Je suis même repartie avec quelques kilos en plus. En effet, les douceurs étaient devenues un réconfort incontournable de mon quotidien sous pression.
J’ai fait mes premiers pas professionnels, en tant que remplaçante, au sein d’un hôpital général. Cette expérience a ravivé des douleurs apparues lors de mes stages de diététicienne. En effet, la confrontation à la mort, à la douleur, aux souffrances physiques et psychologiques m’ont profondément choquée et marquée. Je m’étais bien gardée de partager l’intensité de mon ressenti, tentant de me convaincre qu’avec le temps je m’habituerai à cette souffrance.
Seulement, cette vision noire de la vie accaparait mes pensées, mon énergie, et mes kilos soient disant en trop, prenaient tout à coup moins d’importance, mais je ne m’aimais pas plus pour autant.
Les places en milieu hospitalier étant rares, j’ai poursuivi mon expérience en libéral puis, plus tard, conjointement, dans un établissement public de santé mentale et un hôpital local.
En consultation individuelle, les patients me rapportaient qu’ils trouvaient chez moi l’écoute attentive dont ils avaient besoin. C’était flatteur, mais je me sentais envahie par la lourdeur de leur histoire de vie.
Au niveau diététique, ils perdaient du poids sans problème, cependant, je constatais qu’une majorité avait de la difficulté à le maintenir dès qu’ils étaient confrontés à des événements impactants et vivaient des émotions fortes. De là, j’ai compris que les problèmes alimentaires étaient bien souvent une conséquence à un mal-être plus profond et à des mécanismes comportementaux qui n’avaient plus rien à voir avec un problème de connaissance en alimentation.
Je regrettais et ne comprenais pas pourquoi cet aspect n’était pas abordé dans la formation de diététicienne (du moins je n’en avais ni le souvenir ni aucune trace), c’est pourquoi je me suis formée aux troubles du comportement alimentaires. Finalement, je n’ai trouvé aucune réponse satisfaisante, si bien que je me suis orientée vers des lectures de développement personnel, puis d’hypnose et tout ce qui me permettait de comprendre un peu plus le fonctionnement humain.
Plus je m’ouvrais, plus un fossé se creusait entre mes convictions et ma façon d’exercer. Épuisée et ne me sentant plus en phase, j’ai quitté la profession, me promettant d’y revenir si et seulement si, j’arrivais à trouver des solutions pour accompagner les patients et surtout lorsque je serai capable de me confronter à la souffrance humaines sans tomber avec eux.
DE LA THEORIE A L'EXPERIENCE

De la déception à l'introspection
De la souffrance à la reconnaissance
De la reconnaissance à la renaissance
Je me suis réorientée professionnellement tout en m’engageant dans diverses méthodes d’accompagnement successives (magnétisme, hypnose, kinésiologie, EFT, psychothérapie). Si dans chacune j’en tirais des bénéfices ponctuels, j’avais l’impression de revenir sur les problématiques sous différents points de vue mais sans jamais réellement les dépasser.
Il m’a finalement fallu 12 ans, entre le début de mes recherches et LA rencontre d’une professionnelle et sa méthode. Durant les séances, je me sentais accueillie dans mes douleurs, mon fonctionnement et surtout je la sentais parée face à tout ce que je lui disais. Je percevais durant les séances, sa douceur et de l’énergie se diffuser dans mon corps, remplaçant la lourdeur par de la légèreté.
Quand on vit avec des souvenirs qui nous hantent, des sensations qui semblent collés à notre peau, on finit par se persuader qu’on devra vivre avec et on a du mal à croire que l’on puisse s’en détacher.
Pourtant chaque séance était source de déconstruction, de libération et de reconstruction intérieure, semblable à de la chirurgie énergétique. Sa vision et sa sagesse m’ont permis une transformation progressive ou toutes les compréhensions des lectures n’étaient plus uniquement mentales mais s’intégraient au plus profond de moi-même.
Sa méthode m’intriguait. Je ne savais pas comment elle faisait pour capter tous les évènements que j’avais vécus, et au bout de 3 mois, elle m’a proposé de me former à sa méthode. Je doutais de mes capacités et même si cela m’attirait, je me suis lancée dans cet apprentissage.
La rencontre avec C. Garcia et sa méthode ont été une source de reconnaissance en mon potentiel et de renaissance. Cela ne m’immunise pas contre les expériences douloureuses mais j’ai développé la foi en ma capacité à les dépasser.
Durant tout ce cheminement j’ai gagné en estime de moi, accueilli mon hypersensibilité, mes capacités extra-sensorielles et mon intuition qui ont toujours fait partie de moi, mais que j’avais ignorés et rejetés. Elle m’a appris à gérer mes perceptions, mes émotions et à avoir la présence juste face à la souffrance (la mienne et celle des autres) et tellement plus encore…
Recouvrant mes forces intérieures, j’ai tenu ma promesse et ai repris ma profession de diététicienne en y ajoutant l’aspect énergétique. Je devais revenir dans la diététique pour y apporter cette technique de libération. Car, je sais ce que c’est que d’être sous l’emprise de ses émotions et de souffrir en ayant la sensation que la souffrance fait partie de soi. Je sais ce que c’est de souffrir du regard des autres, ce que ça fait que de manger sous le coup des émotions. Mais je sais aussi qu’il existe une méthode pour s’en détacher, et celle-ci je souhaite qu’elle soit connue
Un ingrédient indispensable selon moi est nécessaire : la volonté viscérale de m’en sortir, de me dépasser, de dépasser tous les préjugés.
Pourquoi pas vous?

